Provenance des malades de l'UB
La renommée du centre St Michel dans la qualité des soins pour les malades de l'UB fait que le centre accueille des malades venant de tout le pays. Il s'occupe d'environ 200 malades par an ; le centre accueille 110 à 150 malades par an, le reste étant traité en ambulatoire dans les villages qui jalonnent la route Zoukougbeu - Daloa. Le traitement des malades en ambulatoire sur l'axe Zoukougbeu - Issia a dû être abandonné par faute de moyens. Avant la guerre de 2002, le centre anti-Buruli de Zouan-Hounien relayait le centre anti-Buruli de Zoukougbeu, mais il n'existe plus, ce qui signifie que dans la zone CNO (Zone Centre Ouest - territoire contrôlé par l'ex-rébellion des Forces Nouvelles) il n'y a plus de centre anti-Buruli, les hôpitaux et les dispensaires publics ne s'en occupant pas. Les ONG intervenant dans la zone n'étant pas spécialisées dans le traitement de l'UB, les malades sont souvent envoyés vers le centre St Michel. Un peu moins de la moitié des malades de l'UB accueillis au centre viennent des alentours de Daloa et de Zoukougbeu. Chaque année, le centre reçoit également des malades venant des départements de Daloa et Vavoua (centre ouest), Issia, Soubré, Duékoué et Guiglo (ouest), Sinfra, Gagnoa et Bouaflé (centre), Man et Danané (nord ouest), Gagnoa et San Pedro (sud ouest). En effet, malgré le nombre très important de centres de santé qui existent dans ces régions, personne ne veut s'occuper des malades de l'UB ; donc lorsqu'il s'agit d'UB ou supposé tel, les praticiens de ces régions envoient les patients vers le centre St Michel. Provenance de la majorité des malades du centre St Michel, certains venant des fois de plus loin, comme d'Odienné, au nord du pays. |