Vierge et Martyre
Sainte Philomène
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. La découverte de ses reliques
C'est en effectuant des fouilles et des recherches archéologiques de la catacombe de Priscillia à Rome le 25 mai 1802, qu'on fit la découverte de la tombe de la petite sainte.
Les trois blocs de la tombe portent l'inscription suivante en plomb rouge : "LUMENA PAXTE CUM FI" parmi des caractères symboliques chrétiens.
Après avoir fait une étude approfondie de ceux-ci, il était évident que les tuiles ont été mises en mauvais ordre soit parce que le travail a été effectué distraitement en toute hâte ou par une personne qui n'avait pas une bonne connaissance de la langue latine. Les archéologues après avoir mis les mots en bon ordre ont déterminé que l'inscription latine lisait comme ceci :
PAXTE CUM FI LUMENA
(Pax tecum Filumena!)
LA PAIX SOIT AVEC TOI, PHILOMÈNE!
Le nom de Philomène, tiré du grec, signifie la bien-aimée.
Les emblèmes d'un lys et une palme figurent sur la tombe de la sainte - symbole de sa virginité et son martyre - en plus on retrouve une ancre, un fouet et trois flèches, qui symbolisent les différents supplices que la Martyre a dû endurer, témoignage de sa foi et de son amour pour Jésus Christ! Tous ces signes sont confirmés aux détails de la révélation faite à Mère Maria Luisa de Jésus.
On retrouve le Saint corps d'une femelle âgée de 13 à 15 ans sous les gros blocs de pierre de la tombe avec une petite fiole de sang que les premiers chrétiens avaient coutume de placer, lors des persécutions, auprès des restes de leurs martyrs.
La transportation de ses reliques à Mugnano del Cardinale
Le 10 août 1805, le curé Don Francesco di Lucia fit transporter les reliques et le précieux corps de Sainte Philomène à Mugnano del Cardinale, un endroit proche de la ville de Naples dans le diocèse de Nola, où il l'exposa à la vénération de ses fidèles. Sans tarder, nombreux prodiges et des miracles se produisirent par l'intercession de Sainte Philomène dans ce lieu de pèlerinage et en présence de ses reliques. L'Eglise ne fut pas lente à reconnaître le bien fondé du culte que le peuple de Mugnano avait spontanément rendu à cette Sainte.
Trente ans plus tard en1835, Pauline Marie Jaricot, fondatrice de l'œuvre de la Propagation de la foi et du "Rosaire Vivant" de Lyon, France était semblablement miraculeusement guérie d'une maladie très grave par l'intercession de Sainte Philomène lorsqu'elle vint en pèlerinage à Mugnano après qu'elle avait reçu la communion. Elle rapporta avec elle à Lyon une relique de sa puissante bienfaitrice et l'installa dans sa chapelle de Fourvière. C'est dû à la guérison miraculeuse de Pauline Jaricot que le Pape Grégoire XVI a officiellement sanctionné le culte rendu à Sainte Philomène. Sainte Philomène fut nommée patronnesse du rosaire ainsi, que des enfants de Marie par le Pape. Dans son décret le Pape parle d'elle comme "La Thaumaturga (Wonder Worker) du 19e siècle". En 1837 après de centaines de guérisons miraculeuses, elle fut béatifiée.
Le Saint Curé d'Ars
C'est bien dû à la vie sacrée et aux travaux de Saint Jean Vianney, Curé d'Ars et patron des prêtres de paroisse, que le petit village d'Ars fut admirablement connu. Saint Jean Vianney est né à Dardilly, en France le 8 mai, 1786 et fut nommé Curé du village d'Ars en 1818. Saint Jean Baptiste Vianney fut canonisé en 1925. C'est par l'entremise de son amie Pauline Jaricot qu'il fit connaissance de Sainte Philomène. Elle lui disait, "Aie confiance dans cette petite sainte, et tu obtiendras tout ce que tu voudras!" et elle lui confia quelques-unes de ses reliques précieuses de Sainte Philomène. L'admirable curé accepta ce cadeau avec une joie profonde et dédia une chapelle à cette sainte qu'il appela "Sa chère petit sainte". Cet endroit est devenu lieu de pèlerinage et site de guérisons, conversions, miracles innombrables par la suite.
Seulement Dieu peut compter les nombreux miracles qui sont dû à l'intercession de Sainte Philomène à Ars. Des centaines et des milliers de gens voyageaient à Ars en pèlerinage. Si quelqu'un approchait le Curé d'Ars lui demandant d'être recommandé dans ses prières, il disait toujours "Recommandez-vous à Sainte Philomène". Il avait une relation très intime avec sa "chargée d'affaire". Il faisait tout pour elle et Sainte Philomène faisait tout pour lui. C'est par elle et grâce à son intercession, il l'a maintes fois affirmé, qu'il obtenait du bon Dieu, à peu près tout ce qu'il voulait et qu'il fit tant de choses merveilleuses.
Courtes notes historiques sur la vie de Sainte Philomène
Très peu nous est connu de la vie de Sainte Philomène avant la découverte du lieu d'enterrement de sa dépouille mortelle dans les catacombes de Priscillia à Rome.
Le peu d'information nous est venu de la révélation qu'elle même fit à sa dévouée fidèle, la Vénérée Mère Maria Luisa de Jésus le 3 août, 1833.
Pendant que cette sainte sœur priait devant la statue de Sainte Philomène, elle lui dévoila l'histoire de sa vie.
Elle lui dit: "Je suis la fille d'un roi grec. Mes parents étaient des païens et n'ayant pas d’enfants à eux, ils offrirent des sacrifices aux faux dieux. Un docteur chrétiens de Rome leur dit de se faire baptiser, de devenir chrétiens et que Dieu les récompenserait avec une progéniture. Ils acceptèrent ce propos volontiers et furent baptisés dans la religion catholique.
Un an plus tard je suis née et on m'appela Philomena.
J'ai été élevée avec une éducation chrétienne, j'ai reçu ma première communion à l'âge de cinq ans et j'ai fait un vœu de virginité (chasteté) à Dieu à l'âge de onze ans.
A l'âge de treize ans, l'empereur Dioclétien (du 2e siècle), déclara la guerre aux forces de mon père. Alors mon père dut se rendre à Rome pour faire la paix pour éviter la guerre. C'était son désir que ma mère et moi l'accompagnions.
Lorsqu'on arriva à Rome on trouva Dioclétien dans les Bains. Aussitôt qu'il me vit, il fut épris de ma beauté et promis la paix à mon père à condition qu'il puisse me prendre en mariage.
Mon père et ma mère me supplièrent "Aie pitié pour ton père, ta mère et ton pays". Je lui répondis "Mon père est Dieu et mon pays c'est le ciel".
Quand l'empereur Dioclétien apprit ma décision, il fut troublé et dit "Si tu veux pas de mon amour, tu ressentiras mon pouvoir!". Il donna l'ordre de m'enchaîner et de me jeter en prison avec seulement du pain et de l'eau chaque jour.
Après trente-sept jours, la Sainte Vierge m'apparut et me dit "Mon enfant choisi, tu devras rester en prison trois autres jours et ensuite tu vas souffrir différentes épreuves (supplices). L'Archange Gabriel et ton ange gardien vont t'aider et tu seras victorieuse".
Le quarantième jour on m'enleva mes vêtements et je fus fouettée. Mon corps était recouvert de plaies et on me remit en prison pour mourir. Je fus visitée par deux anges et Dieu prit soin de moi ce soir même.
L'empereur me proposa le mariage de nouveau. J'ai continué de refuser et c'est alors qu'il ordonna de me lancer des flèches. Lorsqu'on m'attacha, je tombai en extase. Et les flèches n'atteignirent pas mon corps mais revinrent sur les archers tuant plusieurs d'eux.
L'empereur enragé de nouveau donna l'ordre de m'attacher une ancre autour du cou et de me noyer dans le fleuve du Tibre. De nouveau, deux anges intervinrent et me libérèrent et je fus ramenée sur terre. Le peuple qui venait de témoigner d'un miracle se mirent à crier aux bourreaux "Elle est libre! Elle est libre!" L'empereur qui avait craint de voir le peuple se soulever me fit décapiter.
Tout ceci se passa le vendredi, 10 août, à une heure de l'après-midi."
Malgré le fait que le Saint Siège ne peut affirmer l'authenticité de cette révélation écrite, il a quand même reconnu le droit de publication le 21 décembre, 1883.
Parmi les dévoués de cette sainte les plus mémorables sont:
Pape Léo XII
Pape Grégoire XVI
Pape Pie IX
Pape Saint Pie X
Pape Léo XIII
Vénérée Pauline Jaricot
Saint Jean Vianney
Sainte Madeleine Sophie Barat
Saint Pierre Chanel
Saint Pierre Eymard
Vénérée Mère Maria Luisa de Jésus
Bienheureux Bartholomew Longo
