Centre de santé Saint Michel
De Zoukougbeu
PRIX D'EXCELLENCE 2014
Présentation
Historique
En 1993 les Soeurs Missionnaires du Christ-Roi créent le centre de santé St Michel, situé à l'entrée de Zoukougbeu.
C'est un établissement sanitaire privé, dirigé par des religieuses canadiennes, qui ont à leur charge, les frais de fonctionnement et le salaire du personnel.
Il s'est trouvé que les malades fréquentant le dispensaire portaient de grosses plaies, autrefois appelées ''plaies de Daloa"; maladie mystérieuse pour la population, mais qui en fait était l'ulcère de Buruli, devenu par la suite endémique en Côte d'Ivoire, surtout dans le centre-ouest du pays.
Le centre Saint Michel s'est donc spécialisé dans le traitement de l'ulcère de Buruli, en accueillant des malades venant de tout le pays.
Le centre St Michel
Le centre de santé Saint Michel est divisé en deux parties :
- la première est consacrée aux malades de l'UB. Le centre en accueille en permanence entre 40 et 45;
- La seconde est constituée d'un dispensaire de santé avec un laboratoire d'analyses médicales et une salle d'hospitalisation.
Le dispensaire et le laboratoire permettent au centre de s'auto-financer. Toutefois, cet auto-financement est insuffisant, et l'aide financière apportée par l'ONG espagnole ANESVAD est vitale pour la survie du centre St Michel.
Partie UB
La partie dédiée à l'ulcère de Buruli se compose du service des pansements, du service de kinésithérapie / rééducation, d'un bloc opératoire, du réfectoire et d'une salle dédiée à l'alphabétisation des malades.
Dispensaire de santé
Le dispensaire reçoit des malades souffrant de pathologies le plus souvent tropicales (fièvres typhoïdes, paludisme, tuberculose, etc...), et la présence d'un laboratoire d'analyses médicales reconnu dans tout le pays permet de réaliser des analyses précieuses dans le diagnostic des maladies. Il est à noter que le laboratoire reçoit aussi tous les échantillons venant des malades de l'ulcère de Buruli. Une pharmacie permet aux malades de prendre leurs médicaments avant de quitter le dispensaire. Pour les cas les plus sérieux, une salle d'hospitalisation permet de garder les patients quelques jours.
